Cette année sur la Croisette, on ne parlait que de lui, ou presque. Souvent dans ce registre félin qu’inspirent les performances intenses.
Le corps de Felix Maritaud.
Sa grâce fauve.
Ses prunelles de chat…
Il le sait, il en rit.
A Cannes il a profité de tout, à commencer des soirées. Privilège du comédien qui « a deux films » ici, dont les titres font d’emblée monter la température : SAUVAGE, UN COUTEAU DANS LE CŒUR. Deux rôles brûlants – prostitué amoureux, acteur de films X – qui pour un temps lui colleront à la peau.
Peu importe.
Tandis qu’à son sujet les esprits s’échauffent, le jeune homme se sent plus serein que jamais.

Cet après-midi là, de retour à Paris, il lit James Baldwin, qui lui rappelle Genet. Ça le bouleverse, lui qui ne s’est « jamais interrogé ni sur [sa] virilité, ni sur [sa] féminité », les deux « cohabitant parfaitement ».
Entre ses lèvres le titre de l’essai sonne comme une promesse : La prochaine fois, le feu.
Paris, place de la République, été 2018.
UN COUTEAU DANS LE CŒUR, de Yann Gonzalez
SAUVAGE, de Camille Vidal-Naquet
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